«Au lever du soleil, les populations recueillies et émues de patriotisme se formèrent en colonnes à la sortie des temples, sous la conduite des maires, des curés, des instituteurs, des juges de paix, des citoyens influents, s’acheminèrent par villages aux chefs-lieux d’arrondissement, et déposèrent dans les urnes, sans autre impulsion que celle de leur conscience, sans violences […], les noms des hommes dont la probité, la vertu, le talent et surtout la modération leur inspiraient le plus de confiance pour l’avenir de la République.»

A. de Lamartine, Histoire de la révolution de 1848, Paris, 1849.