« Pendant les douze dernières années, l’étoile polaire qui guida le roi Victor-Emmanuel fut l’aspiration vers l’indépendance nationale ; quelle sera cette étoile en ce qui concerne Rome ? Notre étoile, Messieurs, je vous le déclare ouvertement, est de faire que la ville éternelle, sur laquelle vingt-cinq siècles ont accumulé toutes sortes de gloires, devienne la capitale splendide du royaume d’Italie. (…)
Je crois que la solution de la question romaine doit être produite par cette conviction qui se développera de plus en plus dans la société moderne, et aussi dans la grande société catholique, que la liberté est hautement favorable au progrès du véritable sentiment religieux.
Lorsque cette opinion sera généralement accueillie – et elle ne tardera pas à l’être – nous n’hésitons pas à affirmer que la grande majorité des catholiques éclairés et sincères reconnaîtra que l’auguste pontife qui est à la tête de notre religion, peut exercer son office sublime d’une manière beaucoup plus libre, beaucoup plus indépendante, en étant gardé par l’amour et le respect de 22 millions d’Italiens plutôt que par 25’000 baïonnettes (…). »