« Sire, le cri au secours qui vient de Sicile a touché mon coeur et celui de quelques centaines de mes anciens soldats. Je n’ai pas conseillé l’insurrection de mes frères en Sicile, mais depuis qu’ils se sont soulevés pour l’unité italienne, représentée dans la personne de Votre Majesté, contre la plus honteuse des tyrannies des temps modernes, je n’ai pas hésité à me mettre à la tête de l’expédition… Notre cri de guerre sera toujours : Vive l’unité italienne ! Vive Victor-Emmanuel, son premier et ton plus valeureux soldat… Si nous sommes vainqueurs, j’aurai la gloire d’orner votre couronne d’un nouveau et peut-être de son plus splendide fleuron, à cette seule condition cependant que vous ne permettrez jamais à nos conseillers de le transmettre à des étrangers comme ils l’ont fait de ma ville natale. »
M. Gallo, GARIBALDI la force d’un destin, Paris : 1982, p.253)