Louis-Antoine Garnier-Pagès, membre du gouvernement provisoire puis maire de Paris en1848 (et membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871), décrit la fièvre républicaine à l’occasion de l’avènement de la Seconde République :
«Les plantations d’arbres de la liberté s’étaient multipliées à l’infini. On en voyait sur tous les marchés, places, quais, jardins, carrefours, et jusque dans les cours des monuments publics, à la Préfecture de police, à l’Opéra, etc. Les chants patriotiques, les cérémonies religieuses, les discours, la musique, la garde nationale, les acclamations, les fleurs, les rubans, les décharges des armes à feu, la foule curieuse, formaient un spectacle plein d’animation.»
L.-A. Garnier-Pagès, Histoire de la Révolution de 1848, 1860-1872.