« Au moment de l’explosion, l’énergie a été libérée sous forme de lumière, de chaleur, de radiations et de pression. La bande entière des radiations, depuis les rayons X et gamma, les ultraviolets et les rayons visibles, jusqu’à la chaleur rayonnante des infrarouges, se propagea à la vitesse de la lumière. Une onde de choc, créée par l’énorme pression, se forma presque instantanément autour du point d’explosion mais se déplaça plus lentement, approximativement à la vitesse du son [environ 300 m/s]. Les gaz surchauffés qui constituaient la boule de feu primitive s’étendirent et montèrent plus lentement encore. (…) L’éclair ne dura qu’une fraction de seconde, mais son intensité fut telle qu’il causa des brûlures du troisième degré sur la peau humaine non protégée dans un rayon d’un kilomètre et demi. (…) Dans le voisinage immédiat du point zéro [point du sol se trouvant exactement au-dessous de l’explosion], la chaleur carbonisa les cadavres et les rendit méconnaissables. »
Cité in Histoire Terminale, Nathan, coll. J. Marseille, 1998.