Sourates du Coran

 


Attitude de Muhammad envers les juifs et les chrétiens

46. Ne discute avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise. – sauf avec ceux d’entre eux qui sont injustes – Dites : « Nous croyons à ce qui est descendu vers nous et à ce qui est descendu vers vous. » Notre Dieu qui est votre Dieu est unique et nous lui sommes soumis.

62. Ceux qui croient, ceux qui pratiquent le Judaïsme, ceux qui sont chrétiens ou Cabéens, ceux qui croient en Dieu et au dernier Jour, ceux qui font le bien : voilà ceux qui trouveront leur récompense auprès de leur Seigneur. Ils n’éprouveront plus aucune crainte, ils ne seront pas affligés.

64. Dis : « Ô gens du Livre ! Venez à une parole commune entre vous et nous : Nous n’adorons que Dieu ; Nous ne lui associons rien ; nul parmi nous ne se donne de Seigneur, en dehors de Dieu ».

30. Les juifs ont dit : « Uzaïr est fils de Dieu ! » Les chrétiens ont dit : « Le Messie est fils de Dieu ! » Telle est la parole qui sort de leur bouche. Ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux. Que Dieu les anéantisse !

31. Ils sont tellement stupides ! Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines ainsi que le Messie, fils de Marie, comme seigneur, au lieu de Dieu. Mais ils n’ont reçu l’ordre Que d’adorer un dieu unique : Il n’y a de Dieu que lui ! Gloire à lui !

16. Mais vous préférez la vie de ce monde ;

17. Et cependant la vie future vaut mieux et est plus durable.

18. Cette doctrine est enseignée dans les livres anciens,

19. Dans les livres de Moïse et de Jésus.

31. Nous n’avons établi pour gardiens du feu que les anges ; leur nombre a été déterminé ainsi pour tenter les incrédules, pour que les hommes des Ecritures croient à la vérité du Coran, et que la foi des croyants en soit accrue.

32. Que les hommes des Ecritures et les croyants n’en doutent donc pas.

34. As-tu considéré celui qui tourne le dos,

35. Qui donne peu et qui lésine ?

36. Celui-là a-t-il la connaissance des choses cachées et les voit-il ?

37. Ne lui a-t-on pas récité ce qui est consigné dans les feuillets de Moïse ?

29. Muhammad est l’envoyé de Dieu ; ses compagnons sont terribles aux infidèles et tendres entre eux-mêmes ; tu les verras agenouillés prosternés, rechercher la faveur de Dieu et satisfaction ; sur leur front brille une marque, trace de leurs prosternations. Voici à quoi les comparent le Pentateuque et l’Evangile : ils sont comme cette semence qui a poussé ; elle grandit, elle grossit et s’affermit sur sa tige ; elle réjouit le laboureur.

195. Il [le Coran] est écrit en langue arabe facile à entendre.

196. Il a été prédit par les Ecritures des anciens.

197. N’est-ce pas un signe qui parle en sa faveur, que les docteurs des enfants d’Israël en aient connaissance ?

2. Nous donnâmes à Moïse le Livre de la loi, et nous en avons fait un guide pour les enfants d’Israël. Ne prenez point, leur avons-nous dit, d’autre patron que Dieu.

3. O postérité de ceux que nous avons sauvés dans l’arche de Noé ! Il était un serviteur reconnaissant.

107. Les juifs disent : Les chrétiens ne s’appuient sur rien ; les chrétiens de leur côté disent : les juifs ne s’appuient sur rien et cependant les uns et les autres lisent les Ecritures. Les idolâtres qui ne connaissent rien tiennent un langage pareil. Au jour de la résurrection, Dieu prononcera entre eux sur l’objet de la dispute. (…)

114. Les juifs et les chrétiens ne t’approuveront que quand tu auras embrassé leur religion. Dis-leur : La direction qui vient de Dieu est seule véritable ; si tu te rendais à leurs désirs, après avoir reçu la science, tu ne trouverais en Dieu ni protection ni secours.

115. Ceux à qui nous avons donné le livre et qui le lisent comme il convient de le lire, ceux-là croient en lui ; mais ceux qui n’y ajoutent aucune foi seront voués à la perdition. (…)

129. On vous dit : Soyez juifs ou chrétien, et vous serez sur le bon chemin. Répondez-leur : Nous sommes plutôt de la religion d’Abraham, vrai croyant, et qui n’était point du nombre des idolâtres.

60. Abraham n’était ni juif ni chrétien ; il était pieux et résigné à Dieu, et il n’associait point d’autres êtres à Dieu.(…)

62. Une partie de ceux qui ont reçu les Ecritures désireraient vous égarer ; mais ils n’égarent qu’eux-mêmes, et ils ne le sentent pas.

153. Nous avons conclu avec eux un pacte solennel.

154. Mais ils violaient leur pacte, ils niaient les signes de Dieu, ils mettaient injustement à mort les prophètes, ils disaient : Nos cœurs sont enveloppés d’incrédulité. Oui, Dieu a mis le sceau sur leurs cœurs. Ils sont infidèles ; il n’y en a qu’un petit nombre qui croient.

155. Ils n’ont point cru à Jésus ; ils ont inventé contre Marie un mensonge atroce. (…)

169. O vous qui avez reçu les Écritures, ne dépassez pas les limites dans votre religion, ne dites de Dieu que ce qui est vrai. Le Messie, Jésus fils de Marie, est l’apôtre de Dieu et son verbe qu’il jeta dans Marie : il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et à ses apôtres, et ne dites point : Il y a Trinité. Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique.

Muhammad le législateur

173. O croyants ! la peine du talion vous est prescrite pour le meurtre. Un homme libre pour un homme libre, l’esclave pour l’esclave, et une femme pour une femme. Celui qui obtiendra le pardon de son frère, sera tenu de payer une certaine somme, et la peine sera prononcée contre lui avec humanité. (…)

176. Il vous est prescrit que lorsqu’un d’entre vous se trouve à l’approche de la mort, il doit laisser par testament ses biens à ses père et mère et à ses proches d’une manière généreuse. C’est un devoir pour ceux qui craignent Dieu.

177. Celui qui, après avoir entendu les dispositions du testateur au moment de sa mort, les aura dénaturées commet un crime. Dieu voit et entend tout. (…)

180. Le jeûne ne durera qu’un nombre de jours déterminé. Mais celui qui est malade ou en voyage (et qui n’aura pas pu accomplir le jeûne dans le temps prescrit) jeûnera dans la suite un nombre de jours égal. (…)

183. Il vous est permis de vous approcher de vos femmes dans la nuit du jeûne. (…)

184. Ne dissipez point vos richesses en dépense inutiles entre vous ; ne les portez pas non plus aux juges dans le but de consumer injustement le bien d’autrui. (…)

220. N’épousez point de femmes idolâtres tant qu’elles n’auront pas cru. Une esclave croyante vaut mieux qu’une femme libre idolâtre, quand même celle-ci vous plairait davantage. (…)

226. Ceux qui font vœu de s’abstenir de leurs femmes auront un délai de quatre mois. Si pendant ce temps-là ils reviennent à elles, Dieu est indulgent et miséricordieux.

227. Si le divorce est fermement résolu ; Dieu sait et entend tout.

228. Les femmes répudiées laisseront écouler le temps de trois menstrues avant de se remarier. (…)

229. La répudiation peut se faire deux fois. (…)

282. O vous qui croyez, lorsque vous contractez une dette solvable à une époque fixée, mettez-le par écrit. Qu’un écrivain la mette fidèlement par écrit. (…) Appelez deux témoins choisis parmi vous ; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner ; afin que, si l’une oublie, l’autre puisse rappeler le fait. Les témoins ne doivent pas refuser de faire leurs dépositions toutes les fois qu’ils en seront requis. Ne dédaignez point de mettre par écrit une dette, qu’elle soit petite ou grande, en indiquant le terme du paiement.

8. Les hommes doivent avoir une portion des biens laissés par leurs pères et mères et leurs proches ; les femmes doivent aussi avoir une portion de ce que laissent leurs pères et mères et leurs proches. Que l’héritage soit considérable ou de peu de valeur, une portion déterminée leur est due.

9. Lorsque les parents, les orphelins et les pauvres sont présents au partage, faites-leur en avoir quelque chose, et tenez-leur toujours un langage doux et honnête. (…)

12. Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles ; s’il n’y a que des filles,, et qu’elles soient plus que deux, elles auront les deux tiers de la succession ; s’il n’y en a qu’une seule, elle recevra la moitié. (…)

14. Les femmes auront un quart de la succession des maris morts sans enfants, et un huitième seulement s’ils en ont laissé, les legs et les dettes prélevés. (…)

26. N’épousez pas les femmes qui ont été les épouses de vos pères, c’est une turpitude, c’est une abomination et un mauvais usage : toutefois laissez subsister ce qui est déjà accompli.

Djihad et Coran

5. Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière, s’ils font l’aumône, laissez-les libres.

29. Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier ; (…) ceux qui parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu’à ce qu’ils paient directement le tribut après s’être humiliés.

36. (…) combattez les polythéistes totalement comme ils vous combattent totalement, et sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent.

Esclavage

177. La piété ne consiste pas à tourner votre tête du levant au couchant. Mais la piété consiste à croire en Dieu, au Jour dernier, aux anges, à l’Écrit, aux prophètes, à donner de son bien, pour attaché qu’on y soit, aux proches, aux orphelins, aux miséreux, aux enfants du chemin, aux mendiants, et pour [l’affranchissement] de nuques [esclaves], à accomplir la prière, à acquitter la purification, à remplir les pactes une fois conclus, à prendre patience dans la souffrance et l’adversité au moment du malheur : ceux-là sont les véridiques, ce sont eux qui se prémunissent.

12. Comment te faire comprendre ce qu’est l’ascendante ?

13. C’est d’affranchir une nuque

14. de nourrir au jour de famine un orphelin efflanqué

15. ou un pauvre empoussiéré

16. et de plus d’être de ceux qui croient, se prêchent

17. mutuellement la patience, se prêchent la compassion.

 

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