L’intérêt de cet article réside dans le parallèle à établir entre une Chrétienté où la distinction du clerc et du laïc ne commence qu’au Moyen-Age, avec la réforme grégorienne, contre l’idée reçue d’un christianisme qui porterait dans son ADN le sécularisme ou la laïcité, pourtant douloureusement arrachés aux Églises dans les sociétés de culture chrétienne par les mouvements laïques et séculiers.
On comprend à la lecture de ce texte que le stéréotype du rôle de l’islam en politique se révèle commun aux islamistes et aux islamophobes.
Abderrahim Lamchichi, «Pouvoir et religion selon l’islam», Sciences humaines, n°51, juin 1995, p. 10-15. Ce numéro est aujourd’hui épuisé sur le site de Sciences humaines.