«Dans certains quartiers de Kyŏnggi et la partie nord de la province de Ch’ungch’ong, pour échapper au danger, les colons japonais durent abandonner leurs exploitations agricoles, foyers ou boutiques pour être évacués d’urgence vers des points de rassemblement. Beaucoup de gendarmeries locales furent abandonnées parce qu’impossibles à défendre. Les colons japonais formèrent en hâte des unités d’autodéfense encadrées par des réservistes de l’armée et des pompiers afin d’organiser leur défense avant que les gendarmes ou les soldats viennent leur porter secours. Les unités d’auto-défense organisèrent gardes et patrouilles […] les Japonais de Séoul durent demeurer chez eux à la tombée de la nuit. Dans la région de Suwon, où des Japonais avaient été menacés et des policiers tués, les colons promirent de tuer 50 Coréens pour chaque Japonais tué.»

Rapport de synthèse de la gendarmerie japonaise, cité dans Jon Uchida, Brokers of Empire. Japanese Settler Colonialism in Korea, 1876-1945 (Agents de l’Empire. La colonisation de peuplement en Corée), Cambridge (Mass.) – Londres, Harvard University Asia Center, 2011, p. 43-44. Retraduction via l’anglais : Clionautes.