«C’est demain, 10 février, que notre ville va être définitivement éclairée à la lumière électrique. Des essais ont eu lieu successivement la semaine dernière et ont donné de bons résultats : la lumière est nette et sans flottements. Les défectuosités de l’éclairage étaient jusque-là attribuées non seulement à l’usure rapide des lampes mais encore à la faiblesse des courants. Les machines dont dispose actuellement l’usine Bartissol représentent en totalité une force de 750 à 800 chevaux-vapeur.
De plus, nous avons déjà annoncé que l’ancien député de Céret fait construire […] sur les bords de la Têt […] une usine électrique où il se propose d’employer la puissante chute d’eau de cette rivière. Par ce moyen, M. Bartissol pourra disposer d’une force de 2 500 chevaux-vapeur pour fournir la lumière à la ville de Perpignan et la force motrice aux tramways électriques et aux particuliers.»
Le Roussillon, 9 février 1898, dans Perpignan à la Belle Époque, service éducatif, Arch. dép. des Pyrénées-Orientales.