» Si le paysan français s’est attaché passionnément à la cause de la Révolution, c’est qu’elle lui a donné la possession incontestée et souveraine de cette terre sur laquelle il avait peiné pendant des siècles (…). C’est (…) par esprit de conservation qu’il s’est détaché du Second Empire; c’est encore l’esprit de conservation, bien entendu et bien compris, qui l’a détourné de la monarchie (…).

Les populations des campagnes sont le fond même de la société française ; elles ne constituent pas seulement un immense réservoir de labeur et d’épargne ; elles sont encore un réservoir d’hommes. (…) C’est pour notre société une base solide, et, pour la République, une assise de granit que ce suffrage universel des paysans !  »