« Aux bons prêtres

Le clergé fait aujourd’hui cause commune avec nos ennemis; il solde des soldats étrangers pour combattre les Italiens. Quoi qu’il arrive, quelque chose que le sort décide de l’Italie, il sera maudit par toutes les générations !

Ce qui console cependant, ce qui permet de croire que la vraie religion du Christ n’est pas perdue, c’est de voir, en Sicile, des prêtres marcher à la tête du peuple contre ses oppresseurs.

Les Ugo Bassi, les Verita, les Gusmaroli, les Bianchi ne sont pas tous morts, et, le jour où sera suivi l’exemple de ces martyres, de ces champions de la cause nationale, l’étranger aura cessé de fouler notre terre, il aura cessé d’être le maître de nos fils, de nos femmes, de nos biens et de nous-même.

G.Garibaldi  »

A. Dumas, Les Garibaldiens. Paris : L’inventaire, 1994, p. 35