« Nul parti n’est assez puissant pour tenir en échec cet homme taciturne, d’apparence apathique, qui est soutenu par une idée fixe et qui en poursuit la réalisation avec une obstination de maniaque. Il laisse les orateurs parler, les journalistes écrire, les députés se quereller, les généraux [qu’il a] destitués l’injurier, les meneurs de groupes parlementaires le vitupérer, il reste seul, muet, impénétrable. Ses adversaires le traitent d’idiot et se rassurent. Enfermé à l’Elysée, tortillant sa longue moustache, fumant ses cigarettes, et marchant, le front baissé, à l’ombre des grands arbres, il écoute toutes ces rumeurs et mûrit ses projets ».