« Il s’agit de savoir (…) s’il vous convient de faire paraître (hélas ! à nos frais) des articles dans quelques journaux de Paris, articles dont j’aurais la charge d’écrire le texte complet ou en tout cas le canevas. Rils (courtier de publicité) dit que l’article de l’Éclair coûtera autour d’un millier de francs. Pour le Temps Hébrard a des prétentions folles : il a parlé de 10’000 F alors que suivant moi 1’200 à 1’500, 2’000 au maximum suffisent. Rils voudrait avoir en outre une rémunération de son travail qu’il estime à 3’000 (je lui en donnerai 2’500). J’ai donc besoin de savoir si vous désirez ces quelques articles en dehors de ceux que je ferai naturellement dans l’Économie française, le Journal des Débats, la Côte de la Bourse et de la banque et Le Petit Parisien. Il faut une imagination singulière pour varier les formules ».
Source : Lettre d’Arthur Raffalovitch à Serge de Witte, ministre des Finances de l’Empire russe, 6 janvier 1902.