Le 22 mai 1885, il y a tout juste 140 ans, mourait Victor Hugo. La presse française qui, depuis la loi du 29 juillet 1881, jouissait d’un régime de grande liberté et était en plein essor, accorda à l’événement une place majeure.
Victor Hugo, né en 1802, est une figure incontournable du XIXe siècle : immense poète et écrivain, il incarne, par son évolution politique, sociale et spirituelle, les soubresauts et les drames d’un siècle de mutations. Devenu à la fin de sa vie une « gloire vivante de la patrie », la mort de Victor Hugo suscite dans le pays une immense émotion qui connaît son acmé quelques jours plus tard, lors de ses funérailles nationales.
Figure incontournable de ce qu’on n’appelait pas encore l’intellectuel engagé, la mort de Victor Hugo suscite dans la presse des réactions contrastées qui épousent, grosso modo, les clivages politiques qui divisent le peuple français. Tandis que la presse républicaine rend un vibrant hommage au grand homme, la presse monarchique et catholique se montre beaucoup plus sévère.
Note : nous n’avons sélectionné que quelques extraits. Pour approfondir le sujet , voir Y Ici
Quotidien républicain, Le Siècle publie une nécrologie fervente du poète disparu. Publié en Une, l’article est entouré d’un liseré noir en forme de deuil … national.
VICTOR HUGO
La France pleure le plus grand poète qui l’ait charmée au XIXe siècle, l’écrivain illustre dont la gloire rejaillissait sur elle dans monde entier. Victor Hugo est mort hier, dans cet hôtel rempli de fleurs où il recevait naguère encore, toujours vert et souriant, ses amis et ses admirateurs. Il avait quatre-vingt-trois depuis le 26 février, mais il paraissait tourjours jeune, et l’on s’était si bien habitué à voir ce front puissant braver les années, que cette mort va surprendre la France comme une catastrophe imprévue. Quel est le citoyen français qui ne se sent atteint par la disparition de ce grand vieillard, gloire vivante de la patrie! Depuis soixante ans, Victor Hugo l’aimait, cette patrie, et la faisait aimer. Pas une de ses douleurs qui ne lui ait arraché un cri de colère ou de pitié ; il la voulait grande, il la voulait libre. Pour elle, il fut tour à tour tendre comme Virgile et véhément comme Juvenal, le poète de l’Année Terrible et le justicier des Châtiments.
La France lui rendalt en admiration l’amour qu’il avait pour elle. Aucun de ses enfants ne fut plus honoré. Quand Victor Hugo revient à Paris, après de longues années d’exil, tout un peuple l’acclame et le porte triomphe. La patrie est abaissée par des désastres sans exemple, on se serre autour de Victor Hugo : voici au moins une gloire à l’abri des atteintes de la fortune, celle-là, rien ne peut la ternir. Plus tard, quand la multitude défile sous les fenêtre du grand poète pour fêter son anniversaire, c’est encore la France qui passe devant l’homme en qui elle salue le représentant le plus illustre de son génie civilisateur.
Le secret de cette popularité sans exemple dans l’histoire littéraire n’est pas seulement dans les œuvres qui s’appellent Hernani, Ruy-Blas, la Légende des Siècles, les Châtiments, les Misérables ; il est dans le spectacle même de cette longue et glorieuse existence, vouée dès la jeunesse à toutes les causes dignes de faire battre le coeur d’ homme. Cette vie st une ascension continuelle vers le beau et le vrai, vers la justice et la démocratie. Victor Hugo est royaliste à vingt ans, quand la France croit encore à la royauté ; il est fils d’une mère vendéenne ; mais les leçons de l’expérience, l’intelligence des aspirations populaires ne tardent pas à faire de ce jeune jeune homme l’un des plus ardents défenseurs des idéaux de 89. Vienne le jour où le chef glorieux de la Révolution romantique paraîtra dans les assemblées, il sera l’éloquent défenseur de la libre raison du catholique Montalembert, du droit contre le fourbe et dont il ne fut jamais la dupe et qu’il a flétri du nom de Napoléon le Petit.
Les grands génies sont aussi de bons génies. Comme Voltaire, Victor Hugo défendit les opprimés. Leur nom et leur pays lui importaient peu ; ils étaient hommes ; c’était assez pour émouvoir sa pitié. D’Irlande, de Suisse, d’Amérique, on se tournait vers lui , on l’appelait au secours quand il y avait une cause juste à défendre, et jamais on n’implorait en vain sa voix puissante. Ce n’est pas seulement pour la France que sa mort est un deuil. Il laisse dans toutes les parties du monde des clients reconnaissants.
Et qui saura jamais le nombre des amis que cet enchanteur a charmés et consolés par ses oeuvres immortelles qui s’appellent : les Feuilles d’Automne, les Chants du crépuscule, les Contemplations, l’Art d’être grand-père, les Quatre vents de l’esprit? Qui a chanté avec des accents plus pénétrants les joies intimes du foyer. les riantes idées qui flottent autour de la jeune fille et des enfants? Qui a dit avec plus d’ attendrissement la chute des feuilles, la fragilité des passions humaines, la fuite des années, les mélancolies de la nature? Vengeur de la conscience humaine, tribun , apôtre de la vérité, justicier des tyrans, l’homme qui vient de mourir a touché l’âme humaine par tous les côtés. Voilà pourquoi son nom vivra, son oeuvre restera comme un des monuments les plus glorieux des lettres françaises. L’heur n’est pas venue de juger cette oeuvre dans son ensemble, de faire la part de ce qui peut passer et de ce qui doit durer ; l’heure est à la douleur du grand vide que fait cette mort au milieu de nous. Avec Victor Hugo, quelque chose de la France s’en va. Cette mort est un deuil national.
Journal républicain, Le Petit Journal est, en 1885, le quotidien qui a le plus fort tirage en France. Conscient de l’importance de l’événement et peut être aussi de l’attente des lecteurs, il rend un hommage appuyé à « l’homme de génie qui a été un irrésistible remueur d’idées et dont la pensée domine le dix-neuvième ».
VICTOR HUGO
L’illustre poète, le puissant; philosophe, le grand Français, Victor Hugo est mort hier vendredi, à une heure et demie après midi. Cet inévitable malheur est un deuil public. La France vient de perdre l’homme de génie qui a été un irrésistible remueur d’idées et dont la pensée domine le dix-neuvième siècle. Victor Hugo a les deux signes distinctifs du génie bienfaisant : la fécondité et la bonté. L’œuvre écrite de Victor Hugo est immense ; l’édition définitive de ses œuvres, par MM. Hetzel et Quantin forme 46 volumes in-octavo. L’œuvre de propagande du penseur et du philosophe ne peut être appréciée matériellement; elle s’est manifesté par un apostolat continuel et par une correspondance qui formera une énorme collection, si jamais on parvient à réunir ses lettres éparses dans toutes les parties du monde. Cette universalité même peut être considérée comme une consolation dans le malheur qui nous frappe ; Victor Hugo, en effet, a été le phare lumineux qui est resté toujours resplendissant sur les ruines de la patrie. Après la guerre fatale, l’ennemi irréconciliable de l’Empire a relevé les courages abattus et rouvert les portes à l’espérance. …
Ce qui frappe le plus dans la vie de Victor Hugo, c’est la sincérité. Ses idées se sont modifiées ; son tempérament poétique a changé ; son caractère politique s’est transformé; de classique il est devenu romantique, de catholique, déiste, de monarchiste, révolutionnaire.
Mais, à aucune époque, dans aucun de ses actes, on n’a pu voir une évolution intéressée. Quand il a fallu résister, il a été implacable ; pendant toute la durée de l’Empire, il est resté en exil, ne reconnaissant pas l’usurpateur criminel droit à l’amnistie. Pour Victor Hugo, entrer en France en bénéficiant d’un droit de grâce ou d’une loi, c’eût été amnistie le crime du 2 décembre. Après la loi d’amnistie du 15 août 1869, il avait répondu à Félix Fyat son ami, qui lui proposait de rentrer en France avec lui, par une épître célèbre dans laquelle se trouve ce vers mille fois cité :
Et s’il n’en reste qu’un , je serai celui-là.
Il a tenu parole, de-même qu’il est resté inflexible dans ses croyances religieuses, malgré l’athéisme envahissant et de plus en plus à la mode. […]
Fondé en 1880, La Croix est devenu un quotidien en 1883. Catholique et conservateur, La Croix ne publie pas de nécrologie et se contente d’un encart en page 1 où Victor Hugo était qualifié de « fou depuis plus de trente ans ». On comprend mieux les raisons de la sévérité en lisant L’édition du 24 mai 1885 : ce que La Croix reproche au grand poète, c’est sa rupture avec l’Eglise catholique …
Encart publié en page 1 de La Croix, le 23 mais 1885
Nul n’a réalisé comme Victor Hugo cette grande parole « L’homme est un animal de gloire ».
L’animal est tombé, la gloire s’éteindra. Qu’est devenue l’âme que Dieu avait favorisée de si nobles facultés, et dont les aspirations étaient si grandes ? Dieu l’a jugée.
Les hommes vont exalter l’homme, par des parades et des discours insensés, mais que chacun d’eux interroge sa conscience et il se dira :
Je ne voudrais pas finir ainsi.
Tous les hommes de lettres vont porter leur jugement sur le pauvre chrétien qui vient de s’éteindre sans le secours ide sa mère, l’Eglise. […]
Fondé en 1833, L’univers est un quotidien influent de tendance monarchiste et catholique. L’article signé par Eugène Veuillot – le frère de Louis Veuillot qui fut longtemps le directeur de L’Univers – est une critique en règle du disparu. Non sans talent, le journaliste s’attache en quelque sorte à tuer Victor Hugo une deuxième fois et symboliquement, en s’attaquant non seulement à son œuvre littéraire, à ses idées politiques, mais aussi à sa personnalité. Eugène Veuillot rêve, au fond de lui même, qu’on oublie bien vite le défunt. Son vœu n’a, semble-t-il, pas été exaucé.
Victor Hugo est mort aujourd’hui. C’est un grand événement, disent nombre de journaux ; ils se trompent et le savent bien. La vérité est que la mort de l’illustre poète cause à Paris, dans certains milieux, une impression de surface, qui sera sans durée comme elle est sans profondeur. C’est justice. Le public, même dans sa partie intellectuelle, ne doit rien de plus à l’artiste, fût-il homme de génie, qui disparaît après s’être survécu. Depuis longtemps Victor Hugo avait terminé son œuvre; non seulement il l’avait terminée, mais croyant la continuer il la gâtait. Et comme il n’avait jamais compté ni parmi les politiques, ni parmi ceux qu’il appelait superbement« les penseurs, » son rôle était fini. Un inconnu le remplacera au Sénat, une médiocrité à l’Institut, et, sauf pour les lettrés, il n’en sera plus question. Au point de vue de la gloire humaine, si la gloire humaine c’est le bruit de la presse et des académies, Victor Hugo aura été l’homme le plus glorieux de ce siècle. Voilà des années et des années qu’il est encensé et même adoré. Il s’est éteint dans une apothéose ; ses funérailles vont être une fête et une cohue. Personne, depuis Voltaire, n’a reçu dans le monde des lettres et des arts tant de louanges, tant de génuflexions. Il s’en faut de très peu qu’on ne l’ait proclamé Dieu, un Dieu à la mesure et à la convenance des sceptiques et des farceurs, un Dieu qu’on puisse gouailler.
Il y avait, en effet, beaucoup de convenu, beaucoup de jeu, beaucoup de gouaillerie dans cette adoration turbulente. En même temps qu’on célébrait avec tapage le pauvre homme de génie, on s’en amusait ; mais pour Victor Hugo, qui, n’ayant jamais eu ni tact, ni finesse d’esprit, ne fut jamais délicat en matière d’hommages, tout encens était bon. Les applaudissements, d’où qu’ils vinssent, l’enivraient. Par ce côté, comme par bien d’autres, il était, selon l’une de ses images, l’homme du « torchon radieux ». Hélas la terrible punition de tant d’oeuvres mauvaises, cet enivrement lui voilait l’éternité ! Il avait quatre-vingt-trois ans, et ne se rappelait point, quoiqu’il l’eût dit autrefois magnifiquement, que demain ce serait la mort et que l’avenir est à Dieu. Ceux qui l’ont gardé durant ses derniers jours avec le désir d’adoucir ses souffrances et aussi, tout l’indique, avec la résolution d’écarter le prêtre, affirment, sur le ton du triomphe, qu’il a fini, selon ses vœux, dans cette pleine indifférence. Il faut donc douter qu’il ait songé à son âme. Cette fin, si triste, est, en somme, le couronnement naturel de son œuvre. Nous disons son œuvre, et non les seules publications des trente dernières années : le mal, en effet, remonte bien plus haut. Victor Hugo se disait, se croyait encore conservateur et chrétien que déjà il était gagné à l’ennemi. Les inspirations, les doctrines, — si l’on peut lui accorder des doctrines, — les sentiments envieux et haineux qui forment la trame de ses derniers ouvrages s’annoncent dans ceux qu’il publia dès qu’il fut en vue. Le succès, qui élargit les grands esprits et les cœurs généreux, lui donna vite l’orgueil et, avec l’orgueil, l’envie. Il ne lui suffisait pas de s’élever, il voulait abaisser toute grandeur reconnue. De là, dans les œuvres de sa belle époque, au milieu de nobles aspirations et de radieuses beautés, tant de notes fausses et de tendances malsaines. Il est tombé du côté où il penchait. La révolution qui lui faisait espérer le pouvoir, l’irréligion qui lui promettait la popularité l’ont séduit et dominé. Il les a servies non pas avec foi et amour,il ne pouvait les aimer, mais avec emportement, avec fiel, comme servent les renégats. Tout en réclamant contre le matérialisme, tout en invoquant, à l’exemple de Robespierre et dés théophilanthropes, un Etre suprême indéterminé, il est devenu l’un des héros de l’athéisme ; il a su plaire à ceux auxquels plaît Léo Taxil. Quel mépris des dons les plus magnifiques, et aussi quelle punition! L’auteur de tant de pages noblement inspirées finissant dans le camp où trône ce goujat. Hélas! Victor Hugo n’a pas souffert de cet abaissement. Le culte de lui-même lui avait fait perdre le respect de son génie.Mais une autre souffrance,qu’il a toujours vivement ressentie, l’a frappé. Dès le temps de Louis-Philippe, il rêva de jouer un rôle dans l’État. Cette ambition ridicule, qu’il n’eût pu satisfaire sans se diminuer, le fit passer par tous les partis et s’associer, sans y rien comprendre, à diverses écoles. On le vit rimer en l’honneur de la sociologie. Il ne fut accepté nulle part. La république elle-même s’est amusée de ses visées politiques et sociales. Elle l’a mis en montre, elle lui a dit de chanter ; mais l’appeler, au conseil, lui donner part au gouvernement , le prendre au sérieux, non pas. Et cependant, par une dérision étrange, ce grand écrivain, dont le parti républicain n’a rien voulu faire, c’est comme républicain qu’on lui décerne tant d’honneurs. S’il était resté dans la voie de ses débuts, s’il avait toujours eu l’élévation de la pensée, la dignité de la conduite, le seul amour du beau et du vrai, les hommes du jour, les Grévy, les Ferry, les Brisson, les Barodet le connaîtraient à peine, et certainement ne s’occuperaient guère de sa mort. Ce n’est pas au poète éclatant qu’ils veulent faire des funérailles nationales : c’est à l’homme que la vanité, une vanité monstrueuse a jeté dans la démagogie; c’est au pamphlétaire qui, à l’âge où la gravité s’impose, a mêlé la gaudriole au blasphème pour obtenir de vils applaudissements. Les séides de Victor Hugo et les grimauds qui feignaient de l’adorer pour lui tirer une réclame, ont voulu montrer chez lui la richesse du cœur, l’élévation de l’esprit, la profondeur des vues. Cela fait sourire. Il n’a jamais été un esprit élevé, encore moins un noble caractère, celui qui toute sa vie quêta des applaudissements; celui que le moindre coup de sifflet jetait dans tous les excès de la colère, qui se vengeait d’une épigramme par des grossièretés et des calomnies; celui qui depuis trente ans n’a cessé, pour se rendre populaire, de caresser les plus misérables passions, les plus mauvais instincts. Quant aux idées du poète et à leur profondeur, pour quiconque l’a bien lu, c’est l’inconnu. Son œuvre si riche de ton, si opulente de formes, ne contient pas une idée qui soit sienne. L’antithèse dans les passions et les situations comme dans les mots, ce n’est pas une idée, c’est un procédé. Victor Hugo, en fait de politique, de philosophie, de doctrine sociale, n’a jamais été qu’un écho sonore et confus. Sa profondeur est de même famille ; elle consiste presque toujours à couvrir de mots, superbes, empoignants, étourdissants, des lieux communs, des invectives, des insanités. Tout cela sonne, piaffe, roule, saisit, enlève. C’est magnifique. Le choc des mots et la richesse des images donnent l’idée du sublime. Mais qu’a-t-il dit? Cherchez, et dix-neuf fois sur vingt, vous ne trouverez pas. Ces beaux vers sont creux, ces tentures splendides couvrent le vide, — lequel d’ailleurs, en son genre, est profond. Voilà pourquoi Victor Hugo, qui a le don de secouer, est impuissant à convaincre. Aussi n’a-t-il jamais eu ni durable succès au théâtre, ni grand succès de tribune. Jamais, non plus, il n’a dominé ou seulement agité l’opinion. Il n’avait pas l’accent qui prend les foules. Le cœur, non plus, ne se montre guère dans l’œuvre de Victor Hugo. Poète de la couleur et du bruit, il prend la sensation pour le sentiment. S’il émeut, c’est en agissant sur les nerfs, en excitant les passions ; mais la note cordiale, la note tendre, il ne l’a presque jamais. Il ne lui restera pas, comme au malheureux Alfred de Musset, d’avoir pleuré.
Cependant, peut être, à ses derniers moments, a-t-il été touché, peut-être a-t-il reconnu la lumière. Lui, qui aimait tant ses vers et qui savait si bien quels étaient les plus nobles, les plus beaux, ne s’est-il pas rappelé ceux où il a chanté Dieu, le Dieu vivant, et en se les rappelant n’en a-t-il pas fait une prière ? Un souvenir qui demande pardon peut sauver l’âme qui s’en va ; espérons que Victor Hugo a eu ce souvenir. Eugène Veuillot.
Après plusieurs échanges, le constat a été fait de l’opportunité de construire un dialogue et d’impliquer notre association, en tant que recruteur d’enseignants volontaires parmi nos adhérents et leurs propres contacts au sein de leurs établissements. L’objectif est double.
Il s’agit d’abord d’améliorer la diffusion et la publicité du projet Geo-Academy auprès des enseignants français, à l’école primaire, au collège et au lycée. Il s’agit ensuite de participer à l’évolution globale de Geo-Academy.