
Y en a que pour les riches : eux seuls la mènent joyeuse et se font du lard.
Et foutre, y a pas à se monter le job : loin d’être des merles blancs, les nouveaux députés seront des pognonistes, kif-kif les anciens. Qu’on les choisisse juifs ou anti-juifs, crétins, opportunards ou socialos à la manque, ce sera même duperie.
Pour le populo y aura rien de changé
Élire un député, ce n’est pas choisir un représentant : c’est tout bêtement se fiche un maître sur le râble. Or, qui dit maître dit esclaves
Faut plus endurer ça, nom d’une pipe ! Or, pour beurrer nos épinards, y a à tabler que sur notre poigne ! Il n’y aura de véritable jubilation pour le populo que le jour où, grâce à un faramineux coup de collier, la Société sera échenillée de la vermine étatiste et patronale et où la TERRE SERA RENDUE AUX PAYSANS, l’USINE AUX PROLOS, la MINE AUX MINEURS. »
Source : Affiche du journal anarchiste Le Père Peinard rédigé par E. Pouget soutenant des candidatures aux législatives de 1898 » pour la frime « .

