Aux sacrifices de la Résistance vont se substituer les devoirs de la reconstruction
« (…). Cette reconstruction doit se faire pour un seul profit, celui du peuple. Le peuple a gagné la guerre (…). Il ne peut y avoir de justice sociale que par l’abolition du régime capitaliste et par l’instauration du régime socialiste qui remettra les instruments de production aux masses travailleuses et qui organisera la vie économique dans l’intérêt du peuple (…).
Cet immense programme qui veut la renaissance d’une France forte, heureuse et libre ne peut se réaliser dans le cadre du régime passé. Il ne peut l’être que grâce à la révolution populaire.
Article du président du Comité de Libération de Gaillac (CGT), La Libération (Gaillac), 1er sept. 1944, cité dans G. Madjarian, Conflits, pouvoirs et société à la Libération, 10/18, p. 121.