Une barricade lors du soulèvement du 18 mars 1871.—>
« AUX ÉLECTEURS DE PARIS
LE COMITÉ CENTRAL Des vingt arrondissements
CITOYENS,
Provoquée par les partis monarchiques coalisés, la garde nationale de Paris a dû repousser ces provocations et accomplir une nouvelle Révolution que les députés et magistrats municipaux n’ont su ni prévenir ni empêcher.
Maître de la situation depuis quatre jours, le peuple de Paris a répondu victorieusement aux calomnies dont il est l’objet depuis si longtemps, et l’ordre n’a jusqu’ici été troublé que par ceux qui se contentent d’inscrire ce moi sur leur drapeau.
Désireux surtout de donner à la France les gages les plus sérieux de sécurité, le COMITÉ DE LA FÉDÉRATION DE LA GARDE NATIONALE, siégeant à l’hôtel de ville, s’est empressé de déclarer qu’il entendait remettre immédiatement le pouvoir administratif entre les mains d’une municipalité librement élue
En témoignage de sa sincérité, le Comité vous appelle pour aujourd’hui au scrutin. »
in Le Cri du peuple, éditorial du 24 mars 1871, journal de Jules Vallès