« Au troisième étage, une porte qu’un coup d’épaule ferait sauter et par laquelle on entre dans une salle grande et nue comme une classe de collège. Saluez ! Voici le nouveau Parlement ! C’est ici que l’Association internationale des travailleurs tient ses séances, et que la Fédération des corporations ouvrières donne ses rendez-vous.

C’est la Révolution qui est assise sur ces bancs, debout contre ces murs, accoudée à cette tribune, c’est la Révolution en habits d’ouvrier. Cela vaut tous les forums antiques, et par les fenêtres peuvent passer des mots qui feront écumer la multitude.

Des hommes de l’Internationale, tous les socialistes qui ont un nom se sont réunis. Et d’un débat qui a duré quatre heures vient de surgir une force neuve: le Comité des vingt arrondissements.

Chaque arrondissement est représenté par quatre délégués que vient de nommer l’assemblée. Nous venons d’étendre sur la cité le réseau d’une fédération qui en fera bien d’autres. »

in Jules Vallès, L’insurgé, 1886.

 

Y Théophile Gautier, un écrivain contre la Commune de Paris