Le marxisme et l’héritage historique de la Chine

«Notre peuple a une histoire plusieurs fois millénaire. Il a ses particularités, ses valeurs et ses innombrables trésors. Face à tout cela, nous ne sommes encore que des écoliers. La Chine d’aujourd’hui est née de la Chine de l’histoire. Historiens marxistes, nous n’avons pas le droit de couper simplement l’histoire en deux parties. Nous devons reprendre cet héritage précieux et l’intégrer dans une vue d’ensemble qui va de Confucius à Sun Yat-sen. Les communistes sont des marxistes internationalistes mais le marxisme doit s’unir aux particularités concrètes de notre pays et trouver une forme nationale précise avant de se réaliser. Il revient au Parti communiste chinois de trouver comment la théorie du marxisme-léninisme doit être appliquée à la situation concrète de la Chine. »

Mao Zedong, Rapport au Comité central du PCC, octobre 1938.


 

La mystique du Grand bond en avant

«Le monde entier sera frappé quand il apprendra que nous produirons 11 millions de tonnes d’acier l’an prochain et 17 millions l’année d’après. Si nous pouvons atteindre le chiffre de 40 millions dans cinq ans, peut-être arriverons-nous à rattraper la Grande-Bretagne dans sept ans. Huit ans plus tard, ce sera le tour des États-Unis. »

Mao, 18 mai 1958.

«A travers tout le pays, l’esprit communiste se répand comme une traînée de poudre. Pour rattraper les grandes puissances capitalistes en matière de production agricole et industrielle, il faudra donc sans doute moins de temps que prévu […] »

« Le drapeau rouge flotte sur l’agriculture, il a pris la couleur des flammes des petites aciéries, et le ciel lui-même s’est embrasé […] Aujourd’hui nous somme dans l’ère Mao Zedong. Le président Mao est un grand prophète. Le marxisme-léninisme scientifique lui permet de connaître l’avenir. »

Le Quotidien du Peuple, Pékin, 1er octobre 1958.