Une représentation de la pyramide sociale dans la société capitaliste (IWW, 1911).—>
Vu par l’économiste Michel Chevalier en 1865
« Le bourgeois ne sent rien de commun entre lui et le prolétaire. Il est convenu de regarder celui-ci comme une machine qu’on loue, dont on se sert et que l’on paie tout juste pendant le temps qu’on en a besoin ; de même, aux yeux d’un grand nombre de prolétaires, le bourgeois est un ennemi dont on n’accepte la supériorité que parce qu’il est le plus fort. »
Vu par la Chambre de Commerce de Paris en 1855
« Les circonstances qui forcent les ouvriers à s’éloigner du centre de Paris ont été signalées comme ayant des conséquences fâcheuses sur leur conduite et leur moralité. Autrefois, ils occupaient les étages du haut des maisons qu’occupaient au reste des familles d’entrepreneurs et de gens dans l’aisance. Une sorte de solidarité s’établissait entre les habitants de la même maison. Les ouvriers trouvaient en cas de maladie ou de chômage beaucoup de secours et d’assistance et, d’un autre côté, une sorte de respect humain imprimait un caractère de régularité dans les habitudes ouvrières. En se transportant au nord du canal Saint-Martin, ou même en dehors des barrières [dans la banlieue], les ouvriers habitent où ne se trouvent pas de familles bourgeoises et se trouvent privés de ce secours et de ce frein. »