L’affaire de la non-candidature de Gaston Monnerville à la présidence de la République est souvent mentionnée avec plus ou moins de précision par la mémoire collective antillaise ou guyanaise, parfois confondue avec d’autres crises politiques.

Tout part du congrès tenu à Versailles en décembre 1953 pour l’élection présidentielle. Il y a plusieurs explications à ce scénario jugé lamentable, et très observé par les EU et le Royaume-Uni. Treize tours se succèdent avant l’élection de René Coty. Celui-ci n’avait pas vu venir le coup, à en juger par la tenue de ville qu’il arborait ce jour là. Indochine, laïcité, CED : l’Assemblée nationale de la Quatrième République est alors déchirée par les nombreuses lignes de clivages empêchant de trouver une majorité d’où sortirait un président.

Le radical André Cornu, se présente au nom du Rassemblement des gauches républicaines (RGR, alliance insérée au centre entre SFIO et modérés) puis se retire avant le premier tour. C’est un ancien gaulliste qui prendrait des voix conservatrices et en ferait perdre à son collègue radical Yvon Delbos, plus laïque et plus européen. À gauche, le SFIO Naegelen est gêné par les voix que lui apportent les communistes comptant sur son opposition à la CED. Plus à droite, se font concurrence deux hommes qui défilaient tous deux derrière de Gaulle le 26 août 1944 : le MRP Georges Bidault et le modéré et conservateur Joseph Laniel (CNIP ex-PRL), alors président du Conseil. Laniel doit aussi compter avec les perturbations occasionnées par la candidature de Kolb, un gaulliste de gauche. Herriot, président à 82 ans de l’Assemblée nationalePrésident de la Chambre des députés en 1925-1926 et 1936-1942. est en fauteuil roulant et laisse Le Trocquer présider le Congrès, lequel n’a aucune chance d’être crédible comme candidat en raison de rumeurs le concernant à propos d’une affaire de mœurs. Le Trocquer est d’ailleurs à l’origine de la non prise en compte de bulletins Laniel qui pourraient selon lui être pour René Laniel, frère du premier. Au 3e tour, il reste Naegelen, Delbos et Laniel. Quand on évoque d’autres personnalités, Herriot estime ne pouvoir représenter qu’une solution provisoire. Les radicaux tentent alors de remettre en selle André Cornu, ce qui déroge à l’usage qui consisterait à proposer d’abord Gaston Monnerville, président du Conseil de la République. Il devient évident au 10e tour que ni Naegelen, trop à gauche, ni Laniel, trop à droite, ne l’emporteront. Laniel jette l’éponge mais après un 11e tour où le ministre de la FOM Jacquinot échoue à l’emporter sur Naegelen. On songe alors à René Coty, absent le jour du vote de la CED, ni laïcard, ni trop calotin. Il est élu au 13e tour après un ballotage au 12e.

Monnerville présidence république
Gaston Monnerville

Monnerville semblait jouir d’une excellente réputation. La question de sa non-candidature interroge donc. Elle continue de questionner les mémoires outre-mer. Des représentants des outre-mer avaient déjà évoqué sa candidature au début de l’élection mais c’était à un moment où celle-ci n’apparaissait pas encore comme un recours. Sa couleur de peau joua-t-elle par la suite ? Georgette Elgey semble le confirmer en reprenant le témoignage du préfet René Génébrier, alors chargé de la sécurité du congrès et destinataire de nombreuses confidences. Jean-Paul Brunet, biographe de Monnerville, reprend cette version en ajoutant le témoignage d’André Cornu. Celui-ci n’est pas toujours crédible ou précis mais se trouvait aux premières loges. À bien relire ce qu’il en affirme, il semble nous expliquer que Monnerville a manqué de réalisme compte tenu de sa couleur, voire qu’il aurait dû faire l’effort de comprendre que sa situation ne permettait pas une élection. Ce que Georgette Elgey nous dit de René Mayer nous montre d’ailleurs le contre-exemple fourni par de la bouche même de cet ancien président du Conseil : « En France, un juif ne peut pas être chef d’ÉtatGeorgette Elgey, Histoire de la Quatrième République. 2e partie : La République des contradictions (1952-1954), Fayard, 1968, 1993, p. 197.». Notons par ailleurs que dans Le Monde,  Jacques Fauvet évoque comme allant de soi et sans les développer les « autres raisons » pour lesquelles les présidents des chambres Herriot et Monnerville ne pouvaient se présenter.

Si l’élection n’est pas centrée sur Monnerville, il semble que la situation de majorité introuvable aboutissant à l’élection de René Coty soit due à l’addition de multiples facteurs : émiettement des candidatures par manque de concertation préalable, CED, Indochine, laïcité, âge du capitaine Herriot et couleur de peau de Monnerville…

DC


 

« L’intergroupe d’outre-mer offre à M. Monnerville d’être candidat au second tour. L’intergroupe de la France d’outre-mer, qui comprend de nombreux élus non métropolitains de l’Assemblée nationale, a pris à l’unanimité  » la ferme décision de présenter, au moment opportun, le candidat de son choix, manifestant ainsi l’intangibilité de l’Union française « .
Une délégation comprenant MM. Sissoko (socialiste), Cadi Abdelkader (UDSR.) et Babet (UDSR) s’est ensuite rendue auprès de M. Monnerville et lui a offert d’être candidat au second tour. Le président du Conseil de la République a vivement remercié la délégation et lui a répondu qu’il ne pourrait prendre de décision qu’une fois connus les résultats du premier tour. »

Le Monde, 18 décembre 1953.

 

« Car on papote et l’on égratigne.  » Pauvre Naegelen, feint de s’apitoyer cet autre, c’était plus facile en AlgérieNaegelen avait laissé le souvenir de celui qui avait truqué la première élection au suffrage universel en Algérie (1947). En réalité, cette pratique existait déjà dans les vieilles colonies (Antilles, Guyane, la Réunion) ou en Cochinchine. !  »
M. Primet. sénateur communiste, a, lui, le compliment redoutable lorsqu’il confie:  » Il y aura un président de la République ce soir si on va chercher Herriot… Il ira à l’Élysée dans une petite voiture, mais peu importe : l’intelligence demeure.  »
En fait le désarroi gagne un peu tout le monde. Des noms d’avant-hier reviennent à la surface : Cornu, Médecin, Coty, Pernot, Ribeyre, et bien entendu M. Queuille.
A 17 h. 30 on apprend que M. Laniel a confirmé à ses amis son intention de rester résolument en piste […]
L’URASGaulliste.. est partagée : doit-on continuer avec « le même cheval », ou susciter une candidature « nouvelle » ? On ne sait. Pour le second cas les noms de MM. Cornu, Médecin et Monnerville […]

Le secrétaire d’État aux Beaux-arts rayonne. Il apparaît dans la galerie des Bustes, et la parcourt dans le sens nord-sud en annonçant la nouvelle. Mais au bout de sa course il se heurte à MM. Corniglion-Molinier, Torrès et d’autres, qui, sans ménagement, lui prédisent qu’il va être écrasé. L’effet est instantané, M. Cornu repart du sud au nord, annonçant cette fois qu’il refuse !
D’ailleurs dans le même temps M. Gaston Monnerville proteste contre cette désignation d’un sénateur autre que lui-même. On parle avec finesse des cloches de Monnerville…Les cloches de Corneville, opéra comique, 1877. »

Georges Mamy, « Élection à la française et course à l’américaine », Le Monde, 21 décembre 1953.

 

« Le Président de l’Assemblée nationale, Édouard Herriot, ne se présentait pas pour des raisons personnelles. Il avait même déclaré qu’il ne se représenterait pas à l’Assemblée à la rentrée de janvier, et, en fait, il laissa M. Le Troquer, vice-président et futur Président de la Chambre des députés, seul en face du Congrès. Ce dernier n’était pas candidat à la magistrature suprême pour des raisons que tout le monde connaissait mais dont personne ne parlaitAllusion a posteriori à l’affaire des ballets roses, qui éclate quelques temps plus tard..

Sous la IIIe République, on pouvait dire qu’il y avait, comme aux États-Unis, une élection primaire avant l’élection officielle par le Congrès. En élisant son président, avant le renouvellement d’un septennat, le Sénat désignait le candidat qui avait le plus de chance de l’emporter. En 1953, le Conseil de la République était présidé par Gaston Monnerville, homme politique de grande classe et de grand talent, radical, et antillaisMonnerville est guyanais d’une famille originaire de la Martinique et s’est toujours présenté comme guyanais.. À chaque rentrée parlementaire, Gaston Monnerville aimait à rappeler qu’il était petit-fils d’un esclave et que la France était un pays assez libéral et antiraciste pour avoir fait de lui le deuxième personnage de l’État. Quand il s’agissait du premier personnage de l’État, du chef de tous les Français, la situation était très différente. L’erreur de Gaston Monnerville fut de ne pas vouloir l’accepter et d’avoir eu peut-être des espérances irréalisablesSouligné par nous. […]

Seul le Président du Conseil, Joseph Laniel, eut le courage, le moment venu, de déployer franchement sa bannière. C’est dans cette conjoncture que le général Corniglion Molinier me conseilla de faire acte de candidature. Réflexion faite, l’idée ne me parut pas tellement saugrenue.

Je pouvais compter personnellement sur les sénateurs indépendants au nombre de 75, la moitié des 81 membres de la Gauche démocratiqueGroupe parlementaire sénatorial des radicaux qui se perpétue sous la Quatrième au Conseil de la République. dont je faisais partie, car on n’est jamais très bien servi par les siens, et une quarantaine d’amis personnels à la Chambre des députésCornu parle en réalité de l’Assemblée nationale qui, jusqu’en 1940-1942 était la Chambre des députés. L’expression a continué d’être utilisée au moins jusqu’à la fin des années 1970. Elle était encore employée non sans snobisme en 2023 par une journaliste de Public Sénat. Un polémiste qui se pique d’histoire confond à dessein ou par ignorance l’Assemblée nationale de 1940 et la Chambre des députés du Front populaire de 1936-1940.. Ceci n’était pas suffisant, mais Corniglion me proposait l’appui de Chaban-Delmas. Celui-ci était prêt à m’apporter les 103 voix gaullistes, Disposant d’un minimum de 250 voix, j’étais alors sûr au premier tour de dépasser le candidat […]

Le malheureux téléspectateur ne voyait pas tout, heureusement pour lui. La confusion la plus grande régnait dans les partis et il faut bien le dire dans le fonctionnement même de l’élection. Peu de gens savent que dans les tours avant le onzième où il se retira, le président Joseph Laniel aurait eu une majorité de 12 à 14 voix si on lui avait attribué les bulletins portant son nom mais non son prénom. C’est ainsi en quelque sorte qu’il paya la présence de son frère dont l’attitude était unanimement critiquée et qui lui fit le plus grand tort.

Moi même, ce n’est qu’après la fin de cette aventure, que je m’aperçus que je m’étais présenté contre mon Président du Conseil, sans même lui avoir remis une démission de courtoisie. Et qu’il ne m’en voulut pas apparemment.

Avant le 4e tour, en effet, les radicaux, en proie à un grand désarroi, et ne prévoyant pourtant pas le pire, me choisirent à la quasi-unanimité comme leur représentant. Des bulletins de vote furent imprimés à mon nom.

C’est alors que le président Gaston Monnerville, auquel me liait une ancienne et fidèle amitié, fit son apparition au seuil de la porte, et blanc de colère, d’une voix qu’étreignait l’émotion, s’écria : « J’apprends que vous venez de procéder à la désignation d’André Cornu. Je ne peux m’y associer car si un sénateur de la Gauche démocratique doit porter le flambeau, ce ne peut être que le Président du Conseil de la République. Si vous passez outre, vous ne savez pas, Messieurs, ce qu’est une colère d’Antillais ».C’est le souvenir de Cornu mais Monnerville se présentait toujours comme guyanais.»

Que pouvais-je faire? Bien sûr, si j’avais bénéficié d’une de ces prémonitions qui m’ont été assez souvent accordées, si j’avais su qu’il restait 9 tours à accomplir, malgré la colère de Gaston Monnerville, je me serais maintenu, et j’aurais eu encore des chances. Je voulus éviter de graves divisions au sein du groupe auquel j’appartenais, je m’inclinai devant cette colère antillaise de notre président et je fis retirer les bulletins à mon nom des corbeilles préparées.

En sortant de la réunion, je rencontrai dans les couloirs M. Antoine Pinay qui, pour dire la vérité, m’engueula. Il me dit :  » Vous vous dégonflez, vous n’en avez pas le droit, car vous avez toutes vos chances.  » À sa décharge, il ne connaissait pas tous les détails de la séance qui venait de se dérouler.

Au 11e tour, le président Laniel se désista. Louis Jacquinot n’obtint pas un nombre de voix suffisant […]

Ce fut alors la chance de René Coty, seul sénateur candidat qui aux 12e et 13e tours, grâce aux voix du M.R.P., fut élu.

Nous étions au soir du 23 décembre. Les parlementaires s’enfuirent pour avoir le temps de prendre leurs trains afin de passer les fêtes de Noël en famille. On peut employer le terme de s’enfuir, car ils étaient peu satisfaits d’eux-mêmes. M. Antoine Pinay confia à un journaliste :  » Je ne suis pas bien sûr que Coty soit capable de défendre le régime en cas de crise grave « . Les événements lui donnèrent raison.

Quant à moi, en dehors du sentiment de tristesse que laissent derrière elles les trahisons de ceux qu’on prenait pour des amis, je n’avais aucun regret. J’aurais été heureux d’être élu, je ne m’en cache pas, et le cours de l’histoire de la France en eût peut-être été changé. Mais ma sérénité, comme en beaucoup d’autres occasions, n’en fut pas ébranlée pour autant […] »

André Cornu, Mes républiques indiscrètes, Paris, Jean Dullis, 1976, p. 177-183.

« Les ténors du régime s’abstiennent. D’Édouard Herriot à Henri Queuille, de Robert Schuman à René Mayer, d’Antoine Pinay à René Pleven, ce n’est qu’une parole, toujours à même : moi à l’Élysée ? Jamais ! Volonté d’effacement ou ruse ?  » Même si, par extraordinaire, j’étais élu, je n’accepterais pas « , précise Antoine Pinay. Chacun a ses raisons, Édouard Herriot, son âge : 82 ans. Henri Queuille, sa marche chancelante. René Mayer, ses origines :  » En France, un Juif ne peut pas être chef d’État ! »  […] »

Georgette Elgey, Histoire de la Quatrième République. 2e partie : La République des contradictions (1952-1954), Fayard, 1968, 1993, p. 197.

 

« Bref, si d’ici jeudi après-midiLe Monde daté jeudi paraît le mercredi soir., les modérés ne réussissent pas à ne présenter officiellement qu’un seul candidat en la personne du chef du gouvernement, celui-ci devra mener une bataille sérieuse que ses fonctions l’empêchent cependant de conduire personnellement.
Plus à gauche, la candidature de M. Delbos a été bien accueillie, notamment au Conseil de la République. Les radicaux et même des socialistes – en général plus  » européens  » que ceux de l’Assemblée – pourront le préférer à M. Naegelen.
De son côté, M. André Cornu a confirmé que sa candidature avait un caractère personnel et n’engageait pas le parti radical auquel il appartient toujours.
Il est certes regrettable que l’élection présidentielle débute dans des conditions aussi troubles à l’intérieur de certains groupes et au Congrès lui-même. Sans l’usure inévitable et rapide du pouvoir, l’actuel président du conseil eût été mieux placé. Le rôle d’arbitre ne peut non plus, pour d’autres raisonsSouligné par nous., être joué par les présidents des Assemblées, bien que M. Monnerville ait reçu ces jours derniers bien des visites de sympathie. »

Jacques Fauvet, « Les modérés essaient de limiter les candidatures d’indépendants », Le Monde, 17 décembre 1953.

 

« Roger Génébrier, témoin au Congrès : « Le lendemain, les couloirs du château de Versailles, qui n’avaient pas été nettoyés depuis six jours, ressemblaient aux Halles au petit matin. Les mégots jonchaient le sol de la galerie des Bustes. C’était affreux. Gaston Monnerville et moi, nous nous retrouvons par hasard, allant saluer le présidentEn réalité vice-président de l’Assemblée et président du Congrès de décembre 1953. de l’Assemblée Le Troquer, avant son départ. Tout à coup, je vois des larmes dans les yeux de Monnerville. Il s’arrête et me dit :  » Enfin, toi, Roger, qui me connais depuis vingt-cinq ans, tu ne trouves pas affreux de penser (il me met sa main sous les yeux) que je n’ai pas été élu parce que j’ai le sang comme cela ? ” Et c’est vrai, il était président du Conseil de la République, il aurait été élu Président de la République s’il n’était pas né à la Guyane, s’il avait été blanc… « 

Selon la coutume, le chef du gouvernement accompagne le nouveau chef de l’État jusqu’au palais de l’Élysée. Quelques jours plus tard, Joseph Laniel confia ses impressions à Jacques Duhamel : « Ce retour de Versailles avait quelque chose de gênant. C’était un petit peu Gambetta ramenant Grévy… »»

Georgette Elgey, Ibid., p. 219-220.

 

«  Par la suite Monnerville n’a jamais évoqué l’élection présidentielle de 1953 devant ses proches, sauf sans doute avec sa femme. Il est probable qu’il en ressentit une profonde déchirure, non seulement parce qu’il n’avait pas été élu alors qu’il était en situation de l’être, mais aussi parce qu’il devait se rendre à la réalité : tout libéral que fût le pays qui avait rendu la liberté aux esclaves et avait ainsi atténué la honte de l’esclavage, il n’était pas sans conserver des traces indélébiles de racisme. Sans doute dans le passé Monnerville avait-il été l’objet de comportements racistes, on l’a vu, mais il s’agissait de réactions épidermiques dont il avait pu en son for intérieur nier la représentativité. Or, il venait d’en être victime au niveau plus élevé de l’État, au sein de son élite politique. Sa mère, la France, n’était pas décidément au-dessus de tout reproche, puisqu’elle n’assumait pas intégralement les conséquences du message révolutionnaire et qu’elle n’assurait pas jusqu’au bout l’égalité de ses enfants. Ce fut là, sans aucun doute la meurtrissure secrète de Monnerville.

Il continua dans les voies qu’il s’était tracées et exerça le rôle d’un sage de la République. Au sein du Parti radical, notamment dans les années 1955-1957, son nom apparaît comme celui d’un modérateur entre les deux tendances antagonistes qui se sont cristallisées, les rénovateurs groupés autour de Pierre Mendès-France, et le vieil appareil de la place de Valois tenu par Martinaud-Deplat. Incarnant la pérennité des valeurs du Parti radical, il exerce une sorte de magistrature d’influence et les militants, par ailleurs charmés par sa simplicité et son caractère avenant, lui vouent une véritable adoration […] »

Jean-Paul Brunet, Gaston Monnerville, le républicain qui défia de Gaulle, Albin Michel, 1997, réed. Gaston Monnerville (1897-1991). Un destin d’exception, Matoury (Guyane), Ibis rouge, 2013, p. 139-140.