Cette chanson, écrite en 1867 par J.-B. Clément, a pris un sens nouveau lors de la Commune. Elle devient alors l’hymne de tous les communards terrassés par la répression de 1871.

« J’aimerais toujours le temps des cerises.

C’est de ce temps-là que je garde au coeur

Une plaie ouverte

Et dame Fortune en m’étant offerte

Ne pourra jamais fermer ma douleur…

Quand nous chanterons le temps des cerises,

Et gai rossignol et merle moqueur

Seront tous en fête.

Les belles auront la folie en tête

Et les amoureux du soleil au coeur…