Pertes humaines directes

– Militaires tués à l’ennemi 170 000Souvent cité, ce nombre des tués a fait l’objet d’une révision importante. Les morts français de la campagne de France seraient en réalité compris entre 50 000 et 90 000 hommes (Jean-Jacques Arzalier, «La campagne de mai-juin 1940. Les pertes ?», C. Lévisse-Touzé, La campagne de 1940, Tallandier, 2001) ou 55000 à 65 000 militaires (Michel Daeffler, Jean.-Luc Leleu, Jean Quellien et Françoise Passera, La France pendant la Seconde guerre mondiale, Fayard, 2010). Ce nombre des morts à la journée est inférieur à celui des pertes françaises durant l’offensive allemande d’août-septembre 1914 cf. Albane Brunel, Christine Majoulet, Nicolas Férard, «France 1940, le printemps tragique», L’Histoire, n°352, avril 2010, p. 59.

– Prisonniers et déportés 280 000

– Civils fusillés ou tués (bombardements, etc.) 150 000

Pertes humaines indirectes

– Déficit du mouvement naturel 530 000

– Départs d’étrangers 300 000

– Départ de Français 20 000

Total des pertes humaines 1 450 000

Quelques productions 1938-1944

– Blé (millions de quintaux) 98-64,5

– Pommes de terre (millions de quintaux) 173-73

– Bovins (millions de têtes) 15,6-15,8

– Porcs (millions de têtes) 7,3-3,6