Les appels du Comité de Libération ont parfois une résonance révolutionnaire :

« Albi est libéré, Toulouse est libéré, le drapeau tricolore flotte partout…

A Gaillac, le comité de Libération vient de s’emparer de la mairie. Il décrète :

Art. I Dans chaque commune, les comités locaux de Libération régulièrement constitués prennent lieu et place des municipalités.

Art. II L’appareil militaire des F.F.I. est chargé de l’exécution du présent arrêté (…).

Citoyens,

L’heure de la liberté a sonné, Vichy a vécu, votre Comité de Libération a renversé les autorités compromises avec un pouvoir usurpé qui a depuis longtemps perdu votre confiance.

Il prend en charge, en liaison avec les échelons supérieurs de la Résistance, l’administration communale et assurera l’expédition des affaires, en attendant de donner la parole au peuple. »

in La Libération, (Gaillac) no 1, 14 août 1944.